La nuit de Varennes

D’Ettore Scola – France, Italie. 1982. 1h26. Format : DCP.

Avec Jean-Luis Barrault, Marcello Mastroianni, Hanna Schygulla…

Restif de la Bretonne, qui se fait le chroniqueur de la Révolution, apprend la fuite de Louis XVI et de Marie Antoinette des Tuileries. Il part à leur suite, vers l’est, dans une diligence où retrouve un Américain libéral, Paine, une dame de compagnie de la reine, un industriel et Casanova, vieilli et désargenté.

« Un regard admirable d’équilibre sur la Révolution. Le peuple y est évoqué avec sympathie et tendresse mais les aristocrates ne sont pas caricaturés et la scène où la comtesse salue le mannequin royal est peut être l’une des plus émouvantes de l’histoire du cinéma. Scola, homme de gauche, serait-il passé à droite ? On peut se demander s’il ne s’identifie pas avec ce Casanova vieilli mais terriblement lucide et intelligent, qui porte un jugement désabusé sur les évènements auxquels il assiste, évènements qui marquent la fin d’un monde, celui de la “douceur de vivre” ». – Jean Tulard