La sobriété, la finesse et l’élégance du trait. Mais également l’élégance des personnages, des décors, des costumes… Nul besoin de chercher en bas à droite le petit « F » qui signe l’auteur Floc’h, son style se reconnaît au premier coup d’œil. Dans les cases de ses bandes dessinées : Une trilogie anglaise, Black out et autres histoires du Blitz, Villa mauresque avec François Rivière, Jamais deux sans trois avec Jean-Luc Fromental ; au générique de publicités (Pullmol) ; à la une de revues prestigieuses (The New Yorker, Monsieur…) ; sur les affiches de maîtres du 7e art (Alain Resnais, Woody Allen…). Floc’h est l’un des héritiers de la ligne claire : outre son sens de l’épure, du détail, de la précision, son art s’appuie également sur ses compositions dépouillées, singulières, audacieuses parfois, sa mise en couleurs avec à plat, nette, assumée (quand ses dessins ne sont pas en noir et blanc). À son anglophilie, s’ajoute une cinéphilie gourmande tournée vers le cinéma britannique et américain. Rien d’étonnant donc à ce qu’il soit l’auteur de l’affiche « So British » du 28e Festival du film d’histoire. Floc’h s’est prêté à l’exercice de l’Unipop en commentant une sélection d’une vingtaine de ses illustrations, dessins ou affiches.
COURS : Rencontre avec l’illustrateur Floc’h (Unipop ALC, saison 2017-18).